Plutôt verts que rouges !

Heureusement que notre confrère Le Progrès est là pour animer la campagne et remédier à la pauvreté des pages web de la liste conduite par Daniel Serant.

Jadis, les écolos clamaient « Plutôt rouges que morts » ; Aujourd’hui, l’intelligentsia de gauche se range sous la bannière « plutôt verts que rouges ». Le papy prétendant à la mairie se répand ce matin dans les pages de notre confrère. Il recourt à un astucieux subterfuge destiné à masquer sa véritable nature plus proche de Trotski que de Rocard. Sacrifiant au phénomène Greta Thunberg, la marionnette en vogue chez les écolos, il développe les banales généralités entendues sur toutes les ondes et martelées par tous les tenants du politiquement correct : L’agriculture bio, la bouffe naturelle, les énergies renouvelables, le vélo… Tout cela est bien fumeux. Qui se laissera séduire par cette danse du ventre ?

Nous ne sommes pas toujours en accord avec Damien Combet. Chacun connaît par exemple les réserves que nous avons exprimées quant au projet de plan de circulation et notre franche opposition à l’érection d’un feu tricolore au carrefour chausse / Joffre alors qu’une simple inversion de sens de circulation sur trente mètres résoudrait le problème. Il n’en demeure pas moins que les mesures qu’il préconise sont, elles, consistantes.

Comments

[Inquisitor]

Une gestion écologique des bâtiments publics .... blah blah blah.
Un exemple à nous proposer? Une construction emblématique apportant du poids à cette proposition? Un bâtiment où il règnerait une chaleur insoutenable en été ? Un bâtiment où il ferait un froid de canard et qui coûterait un bras (gauche) à chauffer l’hiver? Un bâtiment dont le système d’occultation de dizaines de m2 de vitres, exposées plein sud, se devrait de rester unique au monde car inopérant ? Un bâtiment jouissant d’une conception tellement réfléchie qu’il expose ses centaines de m2 de toiture zinguées glabres au midi, de façon improductive sinon en chaleur en été? Un bâtiment qui promettait d’être le phare de la culture progressiste dans cet ouest lyonnais réactionnaire. En fait l’écologie n’a rien à faire ici sinon l’écologie politique doctrinaire. Le gros mot dans cette proposition reste : gestion. Tant ce programme n’est qu’une litanie de dépenses et de coûts. Et nous savons comment cela a fini de 2008 à 2014. À moins que comme au bon vieux temps des cellules communistes, tout cela ne soit qu’un exercice d’autocritique en creux du mandat 2008-2014 et une supplique pour leur donner un chance de venir corriger voire rectifier tout ça? Que le Tout puissant nous en protège. La bête vit encore. Chaque vote comptera le 15 mars.