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11 janvier 2016 1 11 /01 /janvier /2016 17:49

 

Mon cher ami,

 

Pour la seconde fois depuis son accession à l’hôtel de ville, notre premier magistrat priait il y a quelques jours nos concitoyens en la grande galerie des fêtes aux fins de leur présenter, suivant en cela une ancestrale tradition, ses vœux de nouvel an. La douceur inhabituelle de cet hiver quasi-printanier me permit grâce à Dieu de répondre favorablement à cette invitation.

 

Ce changement de millésime apparaît bienvenu car nous savons bien que l’année qui vient de s’achever ne demeurera pas dans les mémoires comme l’une des plus fastes qu’ait connu notre cher et vieux pays. Les exactions meurtrières des sicaires de Saladin jusque sur notre sanctuaire national s’inscrivent en effet comme les prémices d’un grand et satanique dessein visant à éradiquer de notre continent ses traditions, sa culture et ses racines chrétiennes. Il faudra bien qu’un jour nous nous révoltions contre ce plan machiavélique, au risque sinon de disparaître, comme les amérindiens chassés et anéantis du nouveau monde par les immigrants du May-Flower. Lorsque nos dirigeants, d’un bord comme de l’autre, auront enfin compris que le danger vient non pas tant de la progression de telles ou telles idées ou de tel ou tel parti, fussent-ils critiquables au strict plan de la démocratie, mais bien de l’expansionnisme  mondial forcené  des mahométans fondamentalistes qui utilisent la misère des migrants comme cheval de Troie, peut être songeront-ils alors à combattre l’ennemi autrement que par des harangues et gesticulations publiques destinées à leurrer le bon peuple mais dépourvues de suites dans leurs actes.

 

Devant une assistance encore plus nombreuse qu’il y a un an, notre édile entama son discours par une introduction fort louable consacrée à l’éloge de la jeunesse ; non pas la jeunesse oisive et délinquante prompte à renier son appartenance à la nation pour embrasser la cause des mameluks fanatiques, mais bien celle qui étudie, celle qui travaille avec le goût de l’effort, celle qui s’engage sous quelque forme que ce soit au service du bien public et qui porte hautes et fières les trois couleurs de France. C’est au demeurant avec une ferveur particulière que la salle comble entonna puis applaudit à tout rompre le chant de guerre de l’armée du Rhin que les volontaires marseillais ont consacré au rang d’hymne national en 1792. Nous étions loin du silence lourd de mépris des joueurs de balle au pied de notre équipe nationale, quand ce n’est pas de leurs crachats.

 

Le jeune Damien nous tint ensuite informés du travail accompli depuis un an et demi par lui même et ses collaborateurs ainsi que des projets en cours de réalisation. Tout était concret et pragmatique, loin des élucubrations angéliques et doctrinaires développées jadis par son prédécesseur. Point de projets africains ou autres, mais des réalisations locales dans l’intérêt des villageois ; point de monument pharaonique auto-glorifiant mais des réalisations concrètes et utiles pour le confort et la sécurité des Chaponois, sans accroître la pression fiscale  déjà considérablement alourdie par le poids du passé. 

 

L’équipe municipale, élus comme agents, fit preuve d’un réel talent de communication, mêlant reportages d’images animées, interventions oratoires, brève remise de médaille et discussions techniques avec un esprit de synthèse et de concision de bon aloi, rompant ainsi avec les interminables cérémonies dignes des dictatures sud-américaines auxquelles nous avaient habitués les deux prédécesseurs.

 

On notera également que Monsieur le Maire associa dans ses remerciements en les désignant nommément, fait nouveau et bien mérité, les différents artisans de notre village qui ont participé à la confection des abondantes victuailles garnissant les buffets consacrés aux agapes offertes à l’assemblée par l’hôtel de ville.

 

Voilà me semble-t-il, mon cher ami, qui confirme la justesse du choix que nous avons opéré dans les urnes il y a près de deux ans.

 

Dans l’attente de vos prochaines publications, je vous serre dans mes bras et demeure

 

Votre

 

François Marie

 

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