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29 octobre 2018 1 29 /10 /octobre /2018 15:24

 

Quelle ne fut pas la surprise de mon maître

lorsqu’il découvrit la semaine dernière dans sa boîte-aux-lettres la splendide édition d’un livre réalisé par la C.C.V.G. à l’occasion de son vingtième anniversaire. Cent seize pages de papier glacé en quadrichromie sous reliure luxueusement cartonnée consacrées à l’autosatisfaction d’un Président et d’élus à l’égo démesuré !

 

Dès lors, et compte tenu de la qualité ostentatoire de l’opuscule, on est en droit de se poser une question qui pourrait en fâcher plus d'un :

 

COMBIEN ÇA COÛTE ?

 

L’ouvrage a été tiré à 16.000 exemplaires ! un rapide et sommaire calcul situant le coût unitaire de fabrication du bouquin, au bas mot, dans une fourchette de 3 à 6 €uros nous conduit à une facture comprise entre 48.000 et 96.000 €uros !

 

À une époque où les collectivités locales se lamentent urbi et orbi de la diminution des dotations de l’État à leur budget et où les mêmes expriment, sans doute à raison, de sérieux soupçons quant à la tenue de la promesse, croix de bois, croix de fer, de compensation, €uro pour €uro, de la suppression de la taxe d’habitation, cette dépense somptuaire résonne comme un humiliation et une insulte à l’égard des pauvres contribuables que nous sommes. Car, malgré les arguties que ne manqueront pas de développer nos élus, c’est directement ou indirectement au fond de nos poches que le Président Imbert prélève la manne financière nécessaire à la réalisation de son caprice médiatique.

 

DE QUI SE MOQUE-T’ON ?

 

Est-il utile d’évoquer plus avant l’aspect anti-écologique de l’opération ? Combien d’hectares de forêt engloutis dans ces feuilles de papier au grammage sur-calibré ? Quel bilan carbone pour l’abattage des arbres, la dépollution des eaux rejetées par la papeterie, la rotation des presses offset de l’imprimerie et la distribution du produit ? … etc…

 

Sur le principe, la communauté de communes devait générer pour ses membres de substantielles économies par la mutualisation des compétences et des moyens. Les effectifs nécessaires à ses missions devaient lui être transférés par les communes membres. Avons-nous assisté à cela ? Que nenni ! Pour n’évoquer que les effectifs, la CCVG a recruté ses propres équipes composées de vingt-sept permanents sans que celles des communes membres ne connaissent la moindre déflation !

 

 

UN TERRITOIRE RESPONSABLE ? TU PARLES !

 

 

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22 février 2014 6 22 /02 /février /2014 19:00

 

 

 

Défi 1Il ne s'agit pas ici d'évoquer le chef d'œuvre musico-pédagogique que Segueï Prokofiev écrivit et composa en 1936, mais bien plutôt l'une des nombreuses fables d'Esope, poète de l'antiquité grecque qui inspira souvent notre grand fabuliste du XVIIème. Les hellénistes distingués nous ont transmis cette pièce sous le titre "le garçon qui criait au loup".

 

De ce conte qui hanta les nuits cauchemardesques de nos vertes années, nous retiendrons qu'il pose la question de la crédibilité à laquelle ne peut prétendre un personnage dont on sait par ailleurs qu'il manipule les villageois depuis longtemps avec un art et une constance consommés.

 

Fiscalité localePierre Menard ne manque pas d'air en effet lorsqu'il se pose comme défi numéro un pour le prochain mandat de "gérer les finances communales sans augmentation du taux des impôts locaux d'ici 2020". Outre le fait que nous lui accorderons la grâce de considérer que viser les impôts locaux au lieu des impôts communaux résulte d'une erreur de plume plutôt que d'une incompétence avérée en matière de finances publiques, comment pouvons nous ajouter foi à un engagement pris par un élu qui, à peine assis dans le fauteuil de maire, s'empressa de faire voter une augmentation de 30 % des impôts qui relevaient de sa responsabilité ? Il y a forcément un loup quelque part !

 

Comme à son habitude, Menard se comporte en opportuniste qui cherche à profiter des circonstances sans trop se soucier des principes moraux. « Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis », nous affirmera-t-il probablement avec son assurance tranquille et son sourire de ravi de la crèche. Au moment où il vous glisse habilement dans l'oreille les propos que vous souhaitez entendre, l'opportuniste n'est certes pas un imbécile.

 

En revanche, il vous prend, vous, pour un imbécile. Et le malheur, c'est que parfois, plus la ficelle est grosse, mieux elle passe.

 

Dieu fasse qu'à la parfin, comme dans la fable d'Esope, le petit Pierre se fasse croquer tout cru.

 

 

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 21:49

 

rhum78

 

 

« Seule la victoire est jolie » déclarait en 1978 le regretté Michel Malinovsky , coiffé de quelques secondes par Mike Birch sur la ligne d’arrivée de la première  édition de la route du Rhum.

 

Au palmarès des impôts locaux, nous croyions avoir un champion du monde en la personne de Pierre Menard. Las ! Nos confrères de Ligne Droite nous apprennent aujourd’hui, se fondant sur un classement officiel publié par le Progrès, que, comme « Malino »,  Pierrot rate d’un cheveu la première marche du podium ! Non seulement il pille les économies des contribuables chaponois, mais en plus, il n’est même pas capable d’en tirer des lauriers !

 

Et si ce n’était que cela ! Nous apprenons parallèlement que l’un de ses congénères socialistes, le maire d’Autun, pulvérise les performances de notre supposé champion ! 3 480 % d’augmentation ! Rendez-vous compte ! Nous ignorions que PM jouait « petit bras » ! A moins qu’il ne se réserve une confortable marge de ponction dans nos poches pour se payer ses danseuses, son extra-super-dingue centre culturel, la pataugeoire à quinze patates et, c’est nouveau, cela vient de sortir, « l’espace muséographique didactique » consacré aux technologies de l’eau aux abords de l’aqueduc du plat de l’air !

 

Avec de tels prédateurs pour la course au podium, l’avenir fiscal de nos concitoyens est décidément bien sombre.

 

 


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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 16:14



Mon maître me tança récemment à plusieurs reprises pour ne l'avoir pas informé assez rapidement du contenu des débats animant les séances du conseil de nos échevins auxquelles ses occupations ne lui permettent pas, à son grand regret,  d'assister régulièrement. « Tu es suffisamment rusé, fieffé valet, arranges-toi », me disait-il accompagnant sa recommandation de quelques coups de baton sur mon pauvre fondement, « ils ont promis la transparence dans leur communication, tu n'as qu'à consulter leurs publications ! »

 

J'eus beau dire et faire appel à mon bon ami le CHAT...ponois et à ses compétences en matière de cybercommunication, je dus à la parfin attendre la mi-juin pour porter à mon maître le compte-rendu de la séance de mars, ce qui, convenons-en, ne caractérise pas une vélocité des plus performantes et me valut derechef une rossée dont se rappelle encore le bas de mon dos.

 

Meurtri par ces châtiments immérités, je décidai d'approfondir la question et, si cela était possible, de déterminer la ou les causes du retard inadmissible qu'apporte notre maire à la publication de documents indispensables au bon enseignement de nos concitoyens sur les actes publics de nos élus. Nous sommes en effet là dans le domaine de l'information officielle et non dans celui de la vile propagande véhiculée par la brochure Chap'Info qui, elle, est régulièrement et à bonne date déposée dans nos boites aux lettres.

 

Une première explication pouvait tenir dans le limogeage précipité du soldat Rémy qui comptait dans ses attributions la communication et le système d'information ; mais son passage dans notre administration locale fut si bref et tragique que l'on ne pouvait retenir ce point, la raison n'était donc pas là.

 

Le retard ne peut non plus être imputé aux délais qu'auraient engendrés l'examen du projet par une quelconque commission de vérification grammairienne et orthographique, à supposer qu'elle existât, si l'on en juge par le texte truffé de fautes d'orthographe ou de syntaxe et par la note honteuse qu'attribua notre correcteur à cette copie. L'on touche ici du doigt les résultats de décennies de laxisme manifesté par nos enseignants et en particulier les instituteurs embrigadés dans les troupes de la FEN dont chacun sait qu'elles sont intellectuellement et politiquement plus proches de Pierre-Joseph Proudhon que de Charles Maurras. Leurs représentants ont accédé à notre gouvernement local et illustrent dans leur écrits les carences consécutives aux manquements ci-dessus dénoncés. Il fallait encore chercher ailleurs !

 

A y regarder de plus près, mon enquête me conduisit à constater que le retard incriminé est probablement imputable à une certaine gène qu'auraient éprouvée nos élus à publier quelques informations financières tenant à la hausse des impôts, au racket des commerçants du marché ou à l'attribution de subventions à d'exotiques associations sans respect de procédures claires ni information des élus de l'opposition.

- L'on apprend en effet dans ce compte-rendu de mars que les taux locaux d'imposition, compte tenu de l'évolution des bases, augmenteront au final pour atteindre 15,78% pour la taxe d'habitation, 21,80% pour le foncier bâti et 52,13% pour le foncier non bâti, soit  un niveau supérieur aux maxima envisagés en avril 2008, même si nos élus ne manqueront pas de se targuer de ne pas avoir appliqué la limite haute des fourchettes fixées jadis ; la belle excuse !

- Par ailleurs, les redevances exigées des commerçants du marché dominical augmenteront de 22,22% en 2010 puis de 27,27% en 2011 ! Idem pour le marché du mercredi ! Pour peu, l'on se croirait en Corse, à acquitter l'impôt révolutionnaire !

- Enfin, l'on subventionne avec notre argent des associations exotiques, y compris pour l'alphabétisation des prisonniers maliens, certes pour des sommes minimes mais dans des conditions de transparence pour le moins douteuses.

 

Un moment de honte étant, comme chacun sait, vite passé, surtout en politique, nos élus ont très récemment repris la publication des comptes-rendus du conseil, joignant le même jour celui d'avril à celui de mars, en guise d'ultime rideau de fumée.


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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 14:55



Nous y voilà !


Nous avions bien remarqué lors de l'adoption du budget primitif 2009 par le conseil municipal du 18 décembre 2008 que nos dirigeants comptaient consacrer d'importantes sommes à la réalisation d'études sous-traitées. L'opposition avait d'ailleurs, et pour une fois, joué son rôle et marqué son ferme désaccord, en particulier sur ce point, en ne votant pas l'adoption du projet.


Ainsi, après la mission d'audit complaisamment « commanditée » au camarade Klopfer pour 12.400 € au printemps dernier, le conseil du 29 janvier a officialisé  la commande de nouveaux rapports à des bureaux d'études non encore déterminés.


-          l'un, pour un montant de 40.000 €, dans le cadre de la préparation de l'agenda vingt et un. Nous apprenons en outre à cette occasion qu'un nouveau recrutement est en cours qui pèsera sur le budget frais de personnel dont la progression a été limitée à 3,00 % par notre non-adjoint aux finances ; cette fois-ci, il s'agit d'un responsable développement durable. Pauvre monsieur S., il n'a pas fini d'avaler l'indigeste pitance ménardienne. La commune est riche, ne nous privons de rien.

-          Le second, pour un montant de 50.000 €, dans le cadre du projet de réaménagement et de restructuration du centre-bourg.

-          Un troisième enfin, non chiffré celui-là mais élaboré concomitamment au précédent, consacré spécifiquement à la programmation du centre culturel.


La spirale est lancée et il est fort à parier, comme toujours lorsque l'on recourt à des consultants, que les conclusions desdits rapports souligneront la nécessité de recourir à de nouvelles études sur tel ou tel point avant de prendre une décision définitive ; ledit bureau d'étude se tiendra d'ailleurs et bien entendu à la disposition du conseil pour établir de nouveaux devis et de nouvelles offres de services.


Cette stratégie présente de nombreux avantages pour nos élus. Nous n'irons certes pas jusqu'à prétendre qu'elle permet de servir les copains ou de leur renvoyer l'ascenseur ; Sauf circonstances d'exceptionnelle urgence comme ce fut le cas, nous dit-on, pour le rapport Klopfer, les procédures d'appels d'offres devraient être scrupuleusement respectées, nous y veillerons. Elle permet néanmoins et tout d'abord de ne rien entreprendre dans l'immédiat tout en laissant croire que l'on agit beaucoup, elle reporte ensuite en fin de mandat, voire au début du suivant, les premières mises en œuvre, ce qui constitue un excellent argument électoral pour en solliciter la reconduction auprès d'un électeur à courte mémoire. Qu'en importe l'efficacité ou le coût, supporté au final par la collectivité sans responsabilité des élus, pourvu qu'on en touche les dividendes dans les urnes.






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15 février 2009 7 15 /02 /février /2009 18:39






A l'heure où se clôturent à Val d'Isère les championnats du monde 2009 de ski alpin, nous apprenons, à la lecture du Figaro que notre village aurait la fierté de compter parmi les siens un nouveau champion du monde, celui de la fiscalité locale.



Notre quotidien confrère s'alarme en effet de ce que les taux des impôts locaux devraient augmenter en 2009 de 3,6 % en moyenne nationale. Petit bras ! Pierre Menard est beaucoup plus fort que tous ces petits joueurs des autres collectivités locales de France et de Navarre. Il s'inscrit au palmarès avec + 23 % pour la taxe d'habitation et + 40 % pour la taxe sur le foncier bâti ! Qui c'est le meilleur ? Evidemment c'est Menard !


Si l'on ajoute à cela la revalorisation des bases, conclut la feuille de la droite bien pensante, c'est à une hausse moyenne de 6 % de ces taxes que seront confrontés les ménages cette année. Encore une fois, ces performances nationales sont bien médiocres par rapport aux nôtres ! Notre non-adjoint aux finances, digne second de notre champion, nous a assuré d'une progression locale de 15 % dont, dans sa grande modestie, il relativise la prouesse. Il saura assurément faire beaucoup mieux la prochaine fois !


Pouvons-nous suggérer à Madame Nathalie Vincent, 8ème adjointe chargée des sports, d'organiser une cérémonie de remise des médailles à l'occasion de la prochaine foire aux élus, le 1er mars prochain ?







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25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 15:54

 

 

 

Lors du récent débat d’orientations budgétaires pour 2009, Nathalie Vincent fut la première, à titre d’adjointe chargée des sports, de la culture et du patrimoine, à se voir accorder la parole pour exposer ses projets. Les sports furent traités rapidement et en seconde partie d’intervention ; le plat de résistance de son menu résidait dans le projet de création d’un centre culturel à Chaponost, autrement nommé « pôle culturel ».

 

Et quel pôle culturel ! Celui-ci devra comporter :

·      Une médiathèque,

·      Une salle de spectacles,

·      Une salle d’exposition,

·      Des salles affectées aux activités culturelles,

·      Une école de musique,

·      Les nouveaux locaux de la MJC ( !?)

·      …/…

 

La politique municipale dans ce secteur sera orientée vers un renforcement culturel autour de l’aqueduc ; un « festival de l’aqueduc » sera ainsi créé et pérennisé, sans doute à coups de subventions municipales.

 

Puisque nous en sommes aux élucubrations et qu’il semble permis de puiser sans limites dans les poches du contribuable chaponois, ne nous arrêtons pas en si bon chemin et allons jusqu’au bout des rêves socialistes :

 

 

Pourquoi ne pas édifier cette nouvelle maison de la culture au Plat de l’Air ? Et, pendant que nous y sommes, pourquoi ne pas y bâtir également un amphithéâtre de verdure pour organiser, à la belle saison, des spectacles de plein air autour de l’aqueduc.

 

Puisqu’il s’agit de mettre financièrement à contribution le chaponois moyen, pourquoi ne pas solliciter également sa disponibilité physique ? Si nos concitoyens, attachés qu’ils sont au patrimoine historique que constitue l’aqueduc, acceptaient bénévolement de revêtir chaque soir d’été les costumes de comédiens que leur aurait concoctés le centre culturel,  pourquoi ne pas réaliser une cinéscenie digne de celle que créa, il y a des lustres en vendée, de l’autre côté du pays arverne, l’autre fêlé du bocage et ainsi attirer les touristes qui accourraient assurément de toute l’Europe, voire du monde entier ?

 

Imaginons un instant Pierre Menard, paré des attributs de chef de village gaulois, en Abraracourcix porté sur son bouclier par François Pillard et Jean Charles Kohlhaas, combattant les troupes du camp de Babaorum menées par Jacques Gouttebarge, alias le centurion Ticketdbus ! Henri Fillon en Agecanonix, Geneviève Chevassus en Bonemine, Alain Geron en tailleur de menhirs… etc … Le spectacle pourrait être croquignolet !

 

Le sujet pourrait prêter à rire s’il n’engageait des fonds publics dans un projet qui, à l’image du cuisant fiasco des maisons de la culture chères à André Malraux, se révélera à coup sûr être un tonneau des Danaïdes.

 

 

  Nous aurions alors, nous aussi, notre puits du fou !

 

 

 

 

 

 

 

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22 novembre 2008 6 22 /11 /novembre /2008 14:30

 

 

Troisième jeudi de novembre 2008 : Il n’a le goût ni de framboise ni de groseille, ces traditionnels arômes de fruits rouges, ni même de banane pour en adoucir la dégustation : Le budget nouveau est arrivé, et l’on peut craindre qu’il ne nous cause quelques aigreurs d’estomac, à l’instar de notre festive mais peu goûteuse boisson du pays beaujolais.

 


Ce 20 novembre donc, le conseil municipal débattait des orientations budgétaires pour 2009. De nombreux sujets furent abordés qui méritent que nous y réfléchissions et sur lesquels nous aurons l’occasion de revenir dans ces pages.

 


Retenons pour l’heure que les augmentations d’impôts que nous annoncions il n’y a pas si longtemps sont maintenant définitivement acquises et, comme l’on pouvait s’y attendre de la part de nos élus socialistes, au niveau maximum des fourchettes retenues dans les hypothèses d'avril : le taux de la taxe d’habitation augmentera par conséquent de 23%, celui de l’impôt foncier bâti de 40%. La ponction fiscale opérée dans nos porte-monnaie devrait ainsi croître l’an prochain de 27% à 28% selon les calculs de notre cher professeur Serant.

 


Encore n’est il pas tenu compte dans cette approche prévisionnelle de l’éventualité d’une révision toujours possible des bases d’imposition qui assénerait sur nos têtes un second coup de bâton et nous donnerait, comme un abus de beaujolais nouveau, une sérieuse gueule de bois.

 

 

 

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6 septembre 2008 6 06 /09 /septembre /2008 14:21

 

 

 


Le budget supplémentaire de notre commune a été voté lors du conseil municipal du 26 juin, dernière séance avant la trêve estivale.


Il semble traduire une volonté de nos nouveaux élus de maitriser, voire de réduire les dépenses de fonctionnement. Par ailleurs, certains projets d'investissement sont supprimés, réduits, ou au moins ajournés. Espérons que ce n'est pas dans l'attente d'un nouveau chiffrage à la hausse. Nous serons donc vigilants et, pour l'heure, féliciterons nos édiles des bonnes résolutions affichées en matière de gestion des deniers publics qui, est-il utile de le rappeler, sont puisés dans le fond de nos poches. Serait-ce là le début de la sagesse ?


Dans la tribune libre qui lui est réservée dans « Chaponost Information » la bande à Gouttebarge, telle les animaux malades de la peste, crie « Haro sur le beaudet », déplorant l'abandon ou la réduction de projets élaborés alors qu'Henri était aux affaires et Jacques son adjoint, oubliant que cette période fut aussi celle qui vit l'endettement de la commune exploser de 428 à 820 €uros par habitant, sautant ainsi allègrement la barre de la moyenne des communes comparables.


On peut certes polémiquer et débattre de l'opportunité d'un changement de logo et de charte graphique et des dépenses qui l'accompagnent, imputables à la nouvelle direction ; il n'en est pas moins vrai que l'on ne se situe pas sur la même échelle et que ces dépenses seront infiniment moins lourdes pour le budget que la réalisation de projets coûteux et inutiles comme, par exemple, l'agrandissement de la mairie.


Ce n'est pas en s'obstinant à toujours voter contre ce qui est pour et pour ce qui est contre que l'on bâtira une stratégie de reconquête. Les vieux barbons de l'ancienne équipe feraient bien de le méditer : rien de constructif ne naîtra d'une opposition systématique aussi stupide que stérile.

 

 

 

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22 juin 2008 7 22 /06 /juin /2008 14:54

Nous savons tous qui avons vécu dans nos entreprises la révolution informatique des dernières décennies du vingtième siècle combien les grands chantiers de développement logiciel peuvent être sources de coûts élevés et imprévus tant en termes de délais que de dépassements de budget. Qui en effet ne s'est vu annoncer par un prestataire une livraison pour tel mois, mais sans préciser de quelle année, facturée au final sur la base de l'enveloppe financière d'origine affectée d'un coefficient multiplicateur deux, trois, voire quatre.


Conscients de diriger une municipalité à la hauteur de leur ambition, et peut être aussi pour justifier le poste du Directeur du système d'information que nous évoquions la semaine dernière, nos nouveaux gouvernants engagent un vaste programme de mise en réseau de la dizaine de sites communaux distants qu'abrite notre village et de sauvegarde des données sur un serveur central. Cette cyber-structure permettrait ainsi d'offrir des sites de repli à notre staff dirigeant en cas d'incendie, de vol ou même d'attaque localisée de hackers terroristes de droite. Le souci de sécurité informatique est louable mais ce projet à la limite de la paranoïa est-il bien raisonnable ? Par ailleurs, Ce serveur coordonnera et centralisera l'ensemble du système d'information municipal, ne serait-ce pas là le secret dessein poursuivi ? Nous ne sommes pas loin d'un Big brother potentiel. Qui garantira la confidentialité du travail de nos directeurs et professeurs des écoles, le secret des dossiers médicaux des pensionnaires de la Dimerie ...etc... ?


Ce type d'investissement étant déjà par nature difficilement contrôlable au plan financier, il conviendra de surcroît que nos conseillers d'opposition exercent une particulière vigilance quant au respect des procédures d'appel d'offres définies par le code des marchés publics. Chacun sait qu'après les sociétés de conseil et autres cabinets d'audit, les SSII ont succédé aux bureaux d'étude de BTP de la grande époque, genre URBA GRACO, dans la cohorte des pompes-à-fric utilisées par les politiciens de tout poil. Oserons-nous espérer que ce projet sera traité avec davantage de transparence que la commande de l'audit de monsieur Klopfer ?


Monsieur Serant, nous remerciant de notre sollicitude quant à sa capacité à avaler des couleuvres, nous a rassurés en affirmant dimanche dernier lors de la foire aux élus qu'il était doté d'un solide estomac. Il en aura sûrement besoin pour éviter les indigestions qui atteignent parfois des sujets même en pleine santé.

 


 


 



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