Mon maître se sentait jusqu'hier un peu seul dans le combat qu’il entama jadis pour une réforme de l’absurde réglementation de la circulation au centre de notre village au carrefour Chausse / Joffre.
Mais voici que sugit sur les réseaux sociaux un renfort qui pour n’être point aussi prompt que celui dont, sous la plume de Corneille, bénéficia le Cid, n’en témoigne pas moins de l’exaspération qui saisit nos concitoyens au constat des perpétuels encombrements qui asphyxient quotidiennement le nombril chaponois.
Notre confrère “l’eco Chaponois” rejoint en effet dans sa chronique du mois de février la position critique développée depuis fort longtemps dans nos colonnes quant à la stupidité des réglementations successives édictées pour corriger, si tant est que cela fût possible, une situation grotesque héritée des exactions urbanistiques de la bande à Menard.
De plus fort, si le chiffre avancé par notre confrère de dix accidents, dont trois sérieux, survenus à ce carrefour en 2017 se révèle exact, cette précision apporte un flux d’eau considérable au moulin de mon maître. Comment imaginer en effet que notre maire, responsable de notre sécurité, pourrait maintenir plus avant une situation aussi dangereuse ?
Que les chaponois se mobilisent et nous pourrons alors reprendre la tirade de Rodrigue :
« Nous partîmes cinq cents ; mais par un prompt renfort
Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port, »1
(1) Pierre Corneille – Le Cid – Acte IV – scène 3