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1 mars 2018 4 01 /03 /mars /2018 17:21

 

Mon maître se sentait jusqu'hier un peu seul dans le combat qu’il entama jadis pour une réforme de l’absurde réglementation de la circulation au centre de notre village au carrefour Chausse / Joffre.

 

Mais voici que sugit sur les réseaux sociaux un renfort qui pour n’être point aussi prompt que celui dont, sous la plume de Corneille, bénéficia le Cid, n’en témoigne pas moins de l’exaspération qui saisit nos concitoyens au constat des perpétuels encombrements qui asphyxient quotidiennement le nombril chaponois.

 

Notre confrère “l’eco Chaponois” rejoint en effet dans sa chronique du mois de février la position critique développée depuis fort longtemps dans nos colonnes quant à la stupidité des réglementations successives édictées pour corriger, si tant est que cela fût possible, une situation grotesque héritée des exactions urbanistiques de la bande à Menard.

 

© L’Eco Chaponois

De plus fort, si le chiffre avancé par notre confrère de dix accidents, dont trois sérieux, survenus à ce carrefour en 2017 se révèle exact, cette précision apporte un flux d’eau considérable  au moulin de mon maître. Comment imaginer en effet que notre maire, responsable de notre sécurité, pourrait maintenir plus avant une situation aussi dangereuse ?

 

Que les chaponois se mobilisent et nous pourrons alors reprendre la tirade de Rodrigue :

 

« Nous partîmes cinq cents ; mais par un prompt renfort 
Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port, »1

 

 

(1) Pierre Corneille – Le Cid – Acte IV – scène 3

 

 

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22 février 2018 4 22 /02 /février /2018 15:45

 

“En progrès, Peut mieux faire”.

 

Sans doute mon maître n’est-il pas le seul à se remémorer cette annotation portée par l’instituteur de CM2, souvent au crayon rouge, en marge de la dictée quotidienne ou d’une composition de calcul et destinée à préserver un élève en difficulté de la tentation du découragement.

 

Nous serions tentés quant à nous de porter la même appréciation en marge de l’arrêté du maire qui a institué “l’interdiction de tourne à gauche” au débouché de la rue Jules Chausse sur la place de l’église, ruinant ainsi, à tout le moins partiellement, l’intérêt de l’itinéraire-bis que nous avions en son temps suggéré aux automobilistes pour éviter les bouchons quotidiens qui paralysent matin et soir et durant plusieurs heures le centre de notre village.

En progrès ? Au moins légèrement puisque l’implantation de ce panneau semble signifier que la municipalité - mieux vaut tard que jamais - se préoccupe enfin  de rechercher, sinon trouver, une solution à une situation ubuesque issue de la transformation de la place centrale par la bande à Menard. Nous avions déjà, à de nombreuses reprises et depuis longtemps, tenté d’attirer l’attention de la mairie sur la stupidité de la réglementation de la circulation à cet endroit. Tout semble donc venir à point à qui sait attendre !

 

Peut mieux faire ? Evidemment puisqu’une observation attentive de la circulation à cet endroit démontre d’une part que cette interdiction est assidûment ignorée par le plus grand nombre des automobilistes et d’autre part qu’elle ne constitue qu’un emplâtre sur une jambe de bois tant elle est dépourvue de toute efficacité. Les photographies récentes publiées ci-dessous en sont une parfaite illustration.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La question n’est pas nouvelle. Déjà au XVIIème siècle, la grand Boileau déplorait en alexandrins dans l’une de ses admirables satires(1) une semblable situation qui étouffait la capitale :

 

(…)

« D’un carrosse en tournant il accroche une roue.
Quand un autre à l’instant s’efforçant de passer
Dans le même embarras se vient embarrasser.
Vingt carrosses bientôt arrivant à la file
Y sont en moins de rien suivis de plus de mille » ;

(…)

 

Il se murmure aujourd’hui que, enfin conscients de leur incapacité à résorber cette chienlit, nos élus auraient confié à un cabinet spécialisé une mission globale de reflexion et de conception d’un nouveau plan général de circulation de notre village. Gageons que les deniers publics engagés pour régler les confortables honoraires que ce cabinet ne manquera pas de nous facturer au prix fort déboucheront sur des propositions intelligentes, aisément applicables, et surtout appliquées.

 

 

 

(1) Nicolas Boileau – Satires – VI – Les embarras de Paris. (1666)

 

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5 novembre 2016 6 05 /11 /novembre /2016 19:50

 

Nous savions depuis que nous avions découvert sa forfaiture à l’occasion du grand nettoyage des cadavres cachés dans les placards de la ménardie que l’ex avait conçu, par le biais d’une des magouilles dans lesquelles il était passé maître et d’un tour de passe-passe financier avec la coupable complicité de l’EPORA, le projet de bâtir sur la place du 8 mai 1945 un immeuble collectif de logements sociaux.

 

Deux ans plus tard, Damien Combet, assurément poussé par un accès (excès ?) de gentillesse et de reconnaissance du bien fondé de ce projet, montre sa grandeur d’âme à son prédécesseur en confirmant la vocation sociale du lieu.

 

Quoi de plus utile en effet à la communauté que l’édification d’un bâtiment public ouvert à tout un chacun, fût-ce pour s’y soulager d’un brusque flux de corps ? La proposition que nous faisions tantôt pour baptiser l’édifice se révèle par conséquent toujours d’actualité.

 

 

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5 novembre 2016 6 05 /11 /novembre /2016 18:27

 

On dit que les Français sont les rois du système D. Pourquoi les Chaponois ne feraient-ils pas preuve de la même qualité en ces temps où la définition d’une identité nationale alimente chroniques et débats ?

 

Puisque les équipes du château Joffre en charge du plan de circulation se montrent bornées et sourdes à un point qu’il est difficile d’imaginer aux récriminations de leurs concitoyens dont mon maître s’est déjà fait à plusieurs reprises le métaphraste, notre rédaction est heureuse de proposer ci-dessous aux automobilistes chaponois qui souhaitent traverser le village du sud au nord sans perdre leur temps dans les bouchons causés par une stupide réglementation, un itinéraire bis qui leur permettra d’accéder à la place Clémenceau en mode prioritaire.

 

De nombreux véhicules l’empruntent déjà, et tant pis pour les pauvres piétons qui courront le risque de circuler sur les étroits trottoirs de la rue Jules Chausse ! Tant pis aussi pour les automobilistes venant du Nord et de l’ouest  par l’avenue Maréchal Joffre qui se verront bloqués encore davantage, si tant est que cela fût possible, par le flux prioritaire ainsi créé aux heures de pointe !

 

Nul ne doute des bonnes intentions de notre maire qui souhaite s’ériger en ange gardien de la sécurité dans notre village.

 

Nous lui rappellerons toutefois que Blaise Pascal a écrit, il y a plus de trois siècles : « L’homme n’est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l’ange fait la bête. » (1)

 

 

 

 

(1) PASCAL, Pensées, 1669.

 

 

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4 novembre 2016 5 04 /11 /novembre /2016 17:37

 

Il n’aura pas fallu moins de trois années de patience pour que les jérémiades de la baronne de Courtebiche(1) trouvassent en l’hôtel-de-ville oreilles suffisamment attentives et entreprenantes pour accueillir ses énergiques protestations et mettre enfin en œuvre la destruction de l’édicule ménardien qui déparait depuis 2013 l’entrée de la place du marché. Au demeurant, son édification avait en son temps fait couler quelques cartouches d’encre dans nos colonnes.

 

Car c’est bien un totem de la mégalomanie socialo-ménardienne qui disparaît aujourd’hui, et ce pour le plus grand bienfait esthétique et le confort olfactif de la future place centrale. Nous ne saurons probablement jamais combien il coûta tantôt, ni combien il pèse peut être encore sur le budget municipal au chapitre du remboursement de la dette, assurément fort cher ! Au moins serons-nous définitivement débarrassés de cette horrible verrue qui défigurait par trop un site dont la vocation d’agora n’aurait jamais dû être massacrée par une bande de pieds nickelés irresponsables.

 

La baronne Alphonsine de Courtebiche, mademoiselle Justine Putet et le curé Ponosse(1) peuvent désormais pavoiser. Jamais nous ne reverrons quidam pisser en cet endroit sauf, peut être dans quelques années un soir de libation immodérée, contre le tronc d’un des arbres de la place lorsqu’ils auront suffisamment grandi.

 

Aux chiottes les chiottes !

 

(1) in « Clochemerle » - Gabriel Chevallier

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27 août 2016 6 27 /08 /août /2016 17:53

                   

 

Vendredi 12 août, Chaponost ... Le village est plongé dans la torpeur estivale et abandonné par une majorité de vacanciers aoûtiens.

 

Alors que la circulation automobile se trouve, par effet de la conjoncture, réduite à sa plus simple expression, trois collisions se produisent dans la même journée au carrefour Chausse / Joffre !

 

Gageons qu’elles n’auront pas eu, par une infernale application en chaîne de l’effet papillon si cher à Edward Lorenz, de conséquences catastrophiques démontrant le bien-fondé de la théorie du chaos.

 

Imaginons en effet qu’à chaque tintamarre de tôle froissée, le dentiste  exerçant au carrefour ait sursauté, qu’ainsi, la fraise tournant à plein régime aux alentours de 40.000 tr/min ait ripé et transpercé la mâchoire du premier patient, le palais du second, et même l’œil du troisième ; que par la suite, une vilaine infection nosocomiale ait conduit l’une, voire les trois pauvres victimes indirectes, d’hôpital en hôpital jusqu’éventuellement au cimetière, qu’enfin les compagnies d’assurance appelées en cause se soient vues contraintes par l’énormité des indemnisations à verser d’augmenter considérablement leurs tarifs automobile ou même de se déclarer en faillite, causant ainsi par effet domino une grave crise financière au plan national, voire international …

 

La situation serait, convenons-en, ô combien plus dramatique que le décès de la jument de la marquise chanté par Ray Ventura et ses collégiens en 1935.

 

Faut-il que la pression du lobby des carrossiers de l’ouest lyonnais sur nos élus soit forte que ces derniers se bouchent les yeux façon autruche et refusent d’admettre que le franchissement de ce carrefour est réglementé en dépit du bon sens ! Une fois de plus nous suggérons que le sens de circulation soit inversé sur le tronçon de la rue Jules Chausse compris entre la place centrale et la rue des justes, et que, par conséquence logique, le stupide « cédez le passage » du carrefour soit supprimé.

 

 

 

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27 juin 2016 1 27 /06 /juin /2016 09:02

 

 

Sans les assimiler à la bataille de Fort Sumter, les digressions et tergiversations circonvolutives  démontrées depuis quelques mois par les responsables municipaux du plan de circulation automobile pourraient fort bien marquer comme elle le point de départ d’une scission entre le nord et le sud du village.

Impossible en effet pour le Chaponois du bas d’accéder au Carrefour-Market et surtout à son parking sans opérer une longue incursion circulaire par le haut jusqu’à la rue Louis Martel avant de redescendre par la rue des justes jusqu’à l’entrée du parking.

Les sudistes, mortifiés par la condamnable discrimination administrative dont ils sont victimes, n’auront certes pas les moyens, à l‘instar des confédérés de 1861, de faire sécession. Ils n’en nourriront pas moins d’amères rancœurs vis à vis de nos élus alors que l’on pourrait aisément éviter les effets du poil-à-gratter glissé dans leur col de chemise par les dernières décisions en matière de voirie.

 

Que l’on songe :

La voie cyclable de la rue des justes se révèle depuis sa création sous la dictature de l’écolo-intégrisme menardien totalement inutile : On n’y croise jamais la moindre bicyclette. La rue pourrait par conséquent être aisément élargie par la suppression du terre-plein et ouverte au double sens de circulation, rétablissant ainsi la liberté et l’égalité d’accès au supermarché pour toutes les tuniques qu’elles soient bleues ou grises.

Au surplus, l’inversion du sens de circulation du tronçon de la rue Jules Chausse compris entre la place de l’église et la rue des justes, que nous revendiquons dans ces colonnes depuis belle heurette, faciliterait grandement ledit accès à partir de l’axe principal du village en même temps qu’il autoriserait par la même occasion la suppression de l’absurde « cédez le passage » du carrefour Chausse / Joffre, générateur des embouteillages quotidiens constatés aux heures de pointe avenue Maréchal Joffre.

Dès lors nos concitoyens réunis sous la même bannière pourraient rire avec les regrettés Roger Pierre et Jean-Marc Thibault en affirmant :

 

« La guerre de sécession a cessé, c’est sûr ».

 

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23 juin 2016 4 23 /06 /juin /2016 14:33

 

A ce rythme, le nouveau plan de circulation de Chaponost sera achevé aux alentours de la fin du deuxième mandat de Damien Combet ! Un mal pour un bien, me direz-vous ? Et vous aurez raison.

 

A raison d’une décision tous les six mois, la dernière datant de janvier dernier, nous en aurons bien pour quelques années avant de voir définitivement fluidifiée la circulation automobile dans notre village. D'autant plus que, de temps à autre, il conviendra de corriger les erreurs décidées six, douze ou dix-huit mois plus tôt, voire plus.

 

Pour compléter la dernière mesure rappelée ce jour, nous pourrions suggérer à nos édiles :

 

  • - supprimer dans six mois le terre-plein et la piste cyclable de la rue des justes sur laquelle nous ne vîmes oncques circuler ni moindre draisienne ni quelconque vélocipède.
  • - six mois  plus tard, instituer ladite rue des justes à double sens de circulation.
  • - six mois encore après, reconnaître l'erreur commise vingt-quatre mois auparavant et inverser le sens de circulation du tronçon à sens unique de la rue Jules Chause.
  • - toujours au même rythme, revoir l’organisation aberrante du stationnement sur le sus-défini tronçon.
  • - + 6 mois : supprimer le stupide « cédez le passage » du carrefour Chausse / Joffre.
  • - + 6 mois : se préoccuper ensuite du goulot d’étranglement rue André Devienne sur la portion Viollières / Moulins les Metz.
  • - … / ...

 

Nous serons déjà à la fin du premier mandat ! Subsisteront encore nombre de problèmes à résoudre jusqu’à la réalisation de notre monstre du Loch Ness local, le contournement sud que nous attendons depuis 30 ans et que les générations futures inaugureront peut être ... dans trente ans.

 

Ne confondons pas vitesse et précipitation.

 

Chi va piano va sano ! Certes ...

Ma chi va forte non va alla morte ! Comme on dit à Lesignano de Bagni.

 

 

 

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2 mai 2016 1 02 /05 /mai /2016 09:15

 

Décidément, les bévues de la bande à Menard, et en particulier de sa groupie incompétente en matière de commerce dans le cas qui nous occupe aujourd’hui, n’ont pas fini de coûter cher au contribuable chaponois !

 

160.000 boules !

 

C’est le prix que devra assumer la commune pour masquer du mieux possible le cinglant échec de la politique menardienne en matière d’implantation et d’animation commerciale du centre bourg. Encore heureux que les équipes de Damien Combet aient réussi à négocier avec Alliade, le bailleur social concerné, un loyer quasi gratos pendant 75 ans pour installer rue Chapard les nouveaux locaux de la police municipale. Ceci compensera peut être cela.

 

Le swap à mettre en œuvre avec les actuels locaux de nos sympathiques pandores ne peut qu’être plus favorable au commerce local. Un emplacement marchand en bordure de la place centrale, d’autant qu’elle est en cours de considérable amélioration, sera à n’en pas douter de nature à attirer plus facilement des candidats exploitants.

 

Il n’est pas encore arrivé, le jour où nous pourrons enfin oublier les méfaits de l’ère socialiste chaponoise et leurs néfastes conséquences. 

 

 

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17 avril 2016 7 17 /04 /avril /2016 17:22

« Ce coq, au départ, il appartient à la population, c’est historique. Et donc, il regardait l’église avant ; je [ne] vois pas pourquoi il [n’] aurait pas regardé l’église.

C’était le critère pour le déplacement du monument ».

 

En trois petites phrases lapidaires, Antoine Berthier, Président des anciens combattants de Chaponost, renvoie dans ses vingt-deux Pierre Menard et son insolence provocatrice que nous dénoncions tantôt dans ces colonnes.

 

Tournant le dos aux années noires de l’histoire récente de notre village, le coq du monument aux morts de la place Clémenceau opère une nouvelle volte-face en même temps qu’un retour aux racines chrétiennes de notre pays en ouvrant à nouveau largement ses ailes face à l’église, comme pour confier à l’Eternel les âmes de nos héros.

 

On relèvera au surplus que notre municipal gallinacé récupère au passage les plumes de l’extrémité de son aile gauche. Il ne s’agit assurément pas là d’honorer les convictions politiques de l’ami Pierrot mais seulement de réparer les dégâts occasionnés jadis dans les brumes alcoolisées du petit matin par quelque joyeux conscrit ayant un peu forcé sur les libations en compagnie des ses compères lors du conseil de révision.

 

Comme nous en avions déjà manifesté le souhait, le monument ainsi déplacé pare désormais agréablement le mur aveugle du palais Menard dont l’esthétique était jusqu’à présent fort discutée.

 

Est-ce un hasard si notre poulet présente ainsi depuis cette semaine son fier croupion au grand-œuvre de l’ex ?

 

 

                          

 

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