Troisième jeudi de novembre 2008 : Il n’a le goût ni de framboise ni de groseille, ces traditionnels arômes de fruits rouges, ni même de banane pour en adoucir la dégustation : Le budget nouveau est arrivé, et l’on peut craindre qu’il ne nous cause quelques aigreurs d’estomac, à l’instar de notre festive mais peu goûteuse boisson du pays beaujolais.
Ce 20 novembre donc, le conseil municipal débattait des orientations budgétaires pour 2009. De nombreux sujets furent abordés qui méritent que nous y réfléchissions et sur lesquels nous aurons l’occasion de revenir dans ces pages.
Retenons pour l’heure que les augmentations d’impôts que nous annoncions il n’y a pas si longtemps sont maintenant définitivement acquises et, comme l’on pouvait s’y attendre de la part de nos élus socialistes, au niveau maximum des fourchettes retenues dans les hypothèses d'avril : le taux de la taxe d’habitation augmentera par conséquent de 23%, celui de l’impôt foncier bâti de 40%. La ponction fiscale opérée dans nos porte-monnaie devrait ainsi croître l’an prochain de 27% à 28% selon les calculs de notre cher professeur Serant.
Encore n’est il pas tenu compte dans cette approche prévisionnelle de l’éventualité d’une révision toujours possible des bases d’imposition qui assénerait sur nos têtes un second coup de bâton et nous donnerait, comme un abus de beaujolais nouveau, une sérieuse gueule de bois.