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19 mars 2019 2 19 /03 /mars /2019 15:04

 

Ainsi, le jeune Marin, héros lyonnais honoré des plus hautes personnalités jusqu’au Président de la République qui l’a promu au grade de chevalier de la légion d’honneur et même au Pape qui l’a reçu en audience privée, verra attribuer son nom au square en cours d’achèvement sur la rue René Chapard, au centre de notre village. Ce n’est que justice tant son acte de bravoure mérite une reconnaissance publique !

 

Le Colonel Arnaud Beltrame n’aura quant à lui pas eu cet honneur qui pourtant sacrifia sa vie pour sauver celle d’une otage d’un barbare djihadiste lors de l’attaque terroriste du Super U de Trèbes.

 

On se rappellera que mon maître m’avait en son temps chargé de rédiger le texte d’une pétition pour que soit donné à un site central de notre village le nom de cet officier exemplaire. Cette pétition connut le succès que l’on sait avec plus de 200 signatures de nos concitoyens. Après échange en bureau municipal notre Maire nous en avait accusé réception tout en souhaitant recueillir l’avis du conseil des Aînés… 

 

Depuis : plus rien !

 

Devons-nous conclure de cette absence de suite qu'elle traduit une position négative de ce conseil ? Les vieux croutons de notre village n’auraient-ils, comme le français moyen lambda hélas, que mépris et détestation vis à vis de tout ce qui porte uniforme et représente les forces de l’ordre ?

 

Toujours est-il que, comme James Hadley Chase avait privé Miss Blandish de ses orchidées, nos barbons croulants ont refusé un bouquet à un gendarme tout aussi héroïque que l’a été Marin.

 

Force est de constater que la ringarde habitude de baptiser nos rues de noms de fleurs l’emporte à Chaponost sur celle d’honorer un grand homme avec des fleurs lors de l’inauguration de la plaque.

 

 

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commentaires

B
En ce qui me concerne je serai là lors de l'inauguration et ai demandé à mes enfants d'être présent car je souhaite que nous soyons nombreux à honorer ce jeune. J'espère qu'il ne nous sera pas demander d'observer une minute de silence mais une minute de tumulte pour crier haut et fort, comme la chanté Brassens, que les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics ne font rien de mal.
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S
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