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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 10:33

 

 

meuteSi le regretté poète Albert Vidalie était encore de ce monde qui écrivit en 1969 « Les loups » sur une musique de Louis Bessiere pour Serge Reggiani, il aurait pu, moyennant quelques modifications mineures, adapter les paroles de son chef d’œuvre à la situation que connaît notre village depuis hier soir. Les circonstances ne sont certes pas aussi dramatiques que celles visées par la chanson mais le sentiment de délivrance demeure le même.

 

 

J'aimais ton rire, charmante Elvire.

 

Mais ça, c'était avant ! ... Avant qu'ils ne regardent vers Chaponost ; avant qu'un édile vieillissant ne leur ouvre la voie en leur tendant les bras. Alors, ils occupèrent la mairie, bâtirent dans les quartiers pour attirer leurs congénères. Puis ils imposèrent leur loi en parfaits doctrinaires à une population exaspérée. Le béton bouffait le paysage.

 

Et tu cessas de rire, charmante Elvire.

 

Et puis la résistance s'organisa. D'abord balbutiante et isolée, puis étoffée mais en ordre dispersé jusqu'à ce jour de mars où les prémices de l'union rassemblèrent dans la rue plus de 10% de la population. Alors, un nouveau Jean Moulin fit son apparition qui, à force d’énergie, de travail et de conviction, parvint à fédérer les divers mouvements en une opposition unique et déterminée.

 

Et alors,

 

Tu peux sourire, charmante Elvire.

 

Les fous, ououh ! ouououh !

Les fous ont quitté la mairie.

Ah ! Tu peux rire, charmante Elvire.

Les fous ont quitté la mairie. 

 

 

Résultats Chaponost 2

 

 


 

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