Loin de prétendre concurrencer nos confrères de Médiapart qui ont pris pour habitude de dénoncer sur la toile les turpitudes et gabegies de nos élus et politiciens nationaux, nous n’hésiterons pas néanmoins, lorsque l’occasion s’en présentera et que nos sources, comme les leurs, seront fiables, à livrer à la vindicte de nos lecteurs les actes et manœuvres de nos élus qui, au mépris de l’intérêt général et le plus souvent au service de leur ego surdéveloppé, auront privilégié des décisions des plus critiquables, voire des plus condamnables.
Ainsi, c’est presqu’avec stupeur et incrédulité que mon maître apprit tantôt d’une source digne du plus grand crédit puisque partie intégrante de l’équipe municipale de Francheville, de surcroît membre du staff de René Lambert, que fut officiellement proposé en son temps à Pierre Menard par nos voisins immédiats de mutualiser l’usage de l’IRIS au profit des deux communes. Cette proposition d’utiliser un édifice déjà construit, situé au bas de la montée des roches à proximité immédiate de notre frontière et donc aisément accessible pour les habitants des deux communes, capable de fournir à moindre coût toutes les prestations de centre culturel qu’affichait le programme de Menard en 2008, présentait à l’évidence de multiples avantages, en particulier pour le budget de notre commune.
Mais voilà, l’IRIS n’est pas le « palais Menard » et le troc proposé ne pouvait satisfaire la suffisance mégalomaniaque de notre potentat, dût-il en coûter quelques inutiles millions d’€uros supplémentaires au contribuable chaponois !
Et c’est ainsi que la proposition intelligente des élus de Francheville demeura sans suite à la grande surprise de nos voisins et que nous verrons bientôt les premiers coups de pelleteuse éventrer la place Clémenceau pour la plus grande gloire de l’ami Pierrot.