À y regarder de plus près, on se doute que la constitution de la liste de Daniel Serant n’a pas été une mince affaire. Il est vrai qu’il ne doit pas être simple de réunir trente péquins volontaires pour se prendre une claque magistrale le 15 mars prochain.
Il semble qu’il ait même fallu lancer les filets dans les rangs adverses pour y pêcher
quelque bouche-trou. On trouve en effet sur ce radeau de la méduse socialo-communiste un transfuge de l’une des associations qui soutiennent le maire sortant. Après avoir vainement tambouriné à la porte de Damien Combet pour se voir attribué un strapontin, il n’a rien trouvé de mieux que d’aller frapper en face pour mener sa croisade prsonnelle contre l’anneau des sciences au motif essentiel voire unique qu’il risque d’amputer de quelques centiares son lopin de terre chaponois. Curieuse notion de l’intérêt général.
Gageons que le déserteur aura bien pris soin de cacher qu’il militait il n’y a pas si longtemps avec force communications sur les réseaux sociaux pour une réalisation rapide des projets routiers proches de chez nous (« À quand l’autoroute, le contournement etc. »). De même n’a-t-il sans doute pas révélé au capitaine du radeau qu’il avait aussi relayé sur le web un message politique relativement éloigné de la pensée serantienne : « Comme à Béziers ou à Fréjus, faites le bon choix ».